DISCOURS DE L’ABBE RECTEUR PROF. DR. ABBE PAUL KADUNDU KARHAMIKIRE Date 14/05/2020 Comments 0 comment Recteur de l’Université Catholique de Bukavu A l’occasion des cérémonies solennelles de clôture de l’année académique 2018-2019, mercredi 31 juillet 2019 Excellence Monseigneur François Xavier Maroy Rusengo, Président du Conseil d’Administration et Grand Chancelier de l’Université Catholique de Bukavu ; Excellence Monsieur le Gouverneur de Province ; Messieurs les membres du Conseil d’Administration de l’Université Catholique de Bukavu ; Mesdames, Messieurs les Députés et Ministres provinciaux ; Mesdames, Messieurs les membres du Corps académique et scientifique de l’Université Catholique de Bukavu ; Chers Parents ; Chers étudiants ; Distingués invités, tout protocole respecté ; Qu’il vous plaise de recevoir mes salutations conviviales et confraternelles ! En ce jour combien mémorable et d’allégresse autant pour moi que pour l’histoire de notre Université, je me sens honoré de m’adresser à vous. Mémorable pour moi car il s’agit bien de ma dernière prise de parole comme Recteur de notre chère Université pour cet exercice de collation des grades académiques, mon mandat étant arrivé à terme et le nouveau Recteur élu étant déjà notifié pour sa prise de fonction à partir du 1er septembre prochain. Allégresse car nous clôturons en beauté cette année académique 2018-2019 avec un sentiment de satisfaction, fruit de sacrifices consentis par tous les membres de notre famille universitaire. En prenant cette parole, je m’en vais directement adresser une action de grâce à Dieu, la force créatrice à la base de toute chose. Contribuer à l’œuvre de l’Eglise par l’éducation de nos jeunes est une grâce particulière qu’il nous a accordée, moi personnellement comme Recteur. Assumer la fonction de direction d’une Université du rang de la nôtre, est une grâce sans pareil. Du jour au lendemain, il n’a cessé de pourvoir à nos requêtes visant à développer cette institution, à donner aux jeunes la meilleure formation qui soit, à conduire des recherches bénéfiques au profit des populations de la région et mieux, à resplendir au-delà des lacs et des montagnes, comme l’indique notre devise. Les modestes réalisations pouvant être constatées en ce jour sont le fruit de son amour pour son peuple, de son appel adressé à nous tous, en vue de contribuer à l’œuvre créatrice, l’Université s’étant fixé la mission de servir la communauté. Rappelez-vous, l’Université Catholique de Bukavu fête au 21 novembre 2019 les trente ans de son existence. Celle-qui fut en 1989, une idée dont les bases étaient, non sans peines, posées par ses pionniers à qui nous adressons ici notre gratitude, est devenue une institution de référence pour la province, pour le pays et pour la région entière. Tous nos remerciements lui reviennent. Ce mot qui se veut être la revue des modestes contributions à la tête de notre Université, s’inscrit en ce jour autour de quatre points notamment le résumé de notre apport dans les domaines de la gouvernance, des finances, des infrastructures et équipements ainsi que du développement du secteur académique. Il sera clôturé par les remerciements adressés à chacun de nous, en fonction de sa pierre apportée à l’édifice. A ma prise de fonction comme Recteur, il y a de cela huit ans, j’avais présenté un plan d’actions ambitieux, se fixant de contribuer adéquatement au développement de notre Université. Durant mon mandat à la tête de l’Université Catholique de Bukavu, grâce à la culture de travail en équipe que j’ai encouragée, nous avons ensemble fait des efforts considérables en vue de développer la gouvernance, d’améliorer la situation financière, d’améliorer, sinon d’accroitre les infrastructures, d’acquérir des équipements, de développer le cadre académique. Et tout ceci, conformément au rapport d’évaluation commanditée par l’ASUNICAM et à notre plan Stratégique qui nous a servi de guide d’interventions depuis 2015 jusqu’à la fin de l’année 2019. De la Gouvernance Sur le plan de la Gouvernance, nous avions travaillé aux premières heures afin que l’Université se dote d’un plan stratégique. Cet outil établi pour la période allant de 2015 à 2019, intervenu après celui de 2009, nous a permis de canaliser notre vision à moyen terme. A travers ce dernier, nous nous étions proposé d’introduire trois nouvelles priorités scientifiques à travers trois Facultés nouvelles qui sont celles des Sciences sociales, de polytechnique, de philosophie et de théologie, en vue de diversifier les offres de formation et de répondre adéquatement aux problématiques actuelles de la mondialisation. Ces objectifs précités devraient à tout prix passer par une gouvernance propice à leur atteinte. Le mode de gestion de l’Université est soumis à ce jour à une réglementation diversifiée : adoption des règlements des corps et services, adoption des manuels de gestion et des procédures financières, adoption et vulgarisation des politiques universitaires de protection de l’enfant, de prévention et lutte contre la corruption et la fraude ainsi que de sécurité et sûreté des agents en milieux périlleux. Le renforcement des modes de gestion démocratique a été réalisé à travers toutes les structures de l’Université, au Conseil d’Administration, au Comité de direction, au Conseil Académique et Scientifique, aux conseils du corps administratif, technique et de surface ainsi qu’au sein des espaces étudiants. Ces dernières ont régulièrement tenu leurs assemblées consultatives et de décision. Le mode de désignation des acteurs de l’Université se fait de manière objective et démocratique à tous les niveaux. Au 17 avril 2019, le Conseil académique et scientifique a élu mon successeur, le Professeur Docteur Kanigula Mubagwa à qui je réitère encore toutes mes félicitations. La gestion du personnel et la gestion fiduciaire ont été parmi les soucis majeurs. Dans son rôle d’acteur au sein du Conseil d’administration de l’Hôpital Provincial de Référence de Bukavu, des réformes rigoureuses et audacieuses du mode de gouvernance ont été initiées. Les résultats de ces réformes sont remarquables et visibles aujourd’hui à l’HPGRB. En tout, c’est une quinzaine de textes de base qui ont été rédigés, discutés et adoptés à différents niveau de nos instances de décision pour combler les lacunes législatives dont souffrait notre institution. Un accent aussi particulier mérite d’être placé sur la création du service social, avec l’appui des partenaires de l’UCL qui permet à ce jour d’obtenir de l’aide sociale à plus d’une vingtaine d’étudiants par an, et cela depuis cinq ans. Des Finances de l’UCB Sur le plan des finances, la bancarisation de la rémunération des membres du personnel, la redevabilité aux instances de décision et de consultation, le soutien financier accordé aux étudiants et aux agents ont été notre souci majeur. Cette bancarisation, suivie des partenariats avec la BCDC et la Bank Of Africa (BOA en sgle), permet actuellement à notre personnel d’obtenir un crédit pour faire face à diverses conditions de vie sociales. En dépit de la turbulence financière d’une extrême gravité dans le secteur des finances, nous avons fait de notre mieux pour d’abord stabiliser les rémunérations, augmenter de 100% en considérant le salaire perçu à notre prise de fonction par les professeurs, et enfin nous activer à trouver des solutions palliatives aux moments de crise que nous avons traversés. A ce propos, je réitère mes remerciements aux membres du personnel, qui de manière démocratique, avaient en 2017, résolu de renoncer à une partie de leurs revenus pour l’avenir de l’Université. A l’occasion des réunions de différentes structures de décision, les rapports des finances ont toujours été présentés. Il s’agit de l’évolution budgétaire, de la trésorerie, du patrimoine, de l’évolution des frais académiques, etc. Nous avons mis sur pieds et supervisé une équipe du service social, animée par un souci permanent de venir en aide aux étudiants et aux agents nécessiteux de l’appui de l’Université. Au regard du contexte difficile de vie dans notre pays, nous recevons de meilleurs étudiants mais qui connaissent beaucoup des difficultés notamment financières et sociales (étudiants orphelins, étudiants vivant avec handicap, étudiants dont les parents sont sans emploi et autres en situation de vulnérabilité). Nous n’avons cessé d’intervenir pour eux, tant directement que par le biais de nos partenaires. L’Université bénéficie d’appuis des partenaires et des bienfaiteurs. A titre d’exemple, au cours de l’année académique 2018-2019, soixante-cinq (65) demandes d’assistance des étudiants ont été adressées au Service Social. Après une enquête diligentée par la commission des bourses, il s’est avéré que ces étudiants présentent de bonnes notes. Les bourses disponibles n’ont malheureusement servi que pour vingt-trois (23) dont huit nouveaux et 15 anciens qui poursuivent leur scolarité. Sur le plan local, la Société Kotecha a offert six bourses d’une valeur de 500$US par étudiant et sur le plan international ETUKIVU – Association des étudiants du Kivu – a offert 9 bourses d’une valeur de 600$US par étudiant ; Joël Bombile – un expatrié congolais – a offert 4 bourses des frais d’études entiers ; l’ICHEC – Institut de Hautes Etudes Commerciales de Bruxelles – a offert 4 bourses d’une valeur de 800$US pour étudiants avec handicap physique. L’Université Catholique de Bukavu accorde annuellement à ses meilleurs étudiants une bourse d’excellence à raison de la moitié des frais d’études annuelles, selon la promotion des étudiants ayant obtenu une grande distinction. Des Infrastructures et équipements Sur le plan des infrastructures, l’Université Catholique de Bukavu a, dans le cadre de la coopération avec la Banque mondiale et le Service National de Renforcement des Capacités, rénové une partie des bâtiments du campus de Bugabo qui est devenu le ‘’Centre d’Excellence’’ assurant la formation continue des fonctionnaires ; sur fonds propre construit et équipé la maison d’accueil des enseignants visiteurs située sur avenue du Gouverneur ainsi que l’amorçage des travaux de construction du nouveau campus situé à Bugabo sur la colline du Lycée Wima. Il convient de souligner également les différentes batailles que nous avons menées pour protéger notre patrimoine contre les vautours aussi bien à Kalambo, Avenue du Gouverneur qu’à Labotte où, sans les efforts, y compris jusqu’au sacrifice de notre vie, notre terrain était parti pour enrichir les grands sans cœur. Je tiens à remercier les membres du corps académique dont certains n’ont pas hésité à prendre personnellement des risques vis-à-vis de certains politiciens pour arrêter leur aventure mercenaire. L’acquisition et l’entretien du matériel roulant au profit des étudiants – 4 bus d’une capacité de 66 places assises chacun – et du personnel, l’acquisition des équipements didactiques et de travail, l’amélioration des conditions de travail dans les campus, précisément le campus de Bugabo dont la cour principale a été refaite, ont été notre priorité. Ce campus électriquement autonome, fonctionne à ce jour dans le respect strict des politiques environnementales énergétiques. Grâce à l’appui d’un partenaire, il a été doté d’une centrale de production d’énergie solaire depuis 2018. Je réitère encore ici mes remerciements à Porticus. Les acquisitions en ouvrages pour les jeunes Facultés et l’appui au service informatique sont également à mettre au compte de ce partenariat. De la vie académique Dans un premier temps, nous nous sommes, avec le concours de tous, attelé à en finir avec les années élastiques conformément à une des recommandations de l’audit institutionnel diligenté par les experts de l’ASUNICAM qui avait identifié l’allongement des années académiques parmi les grandes faiblesses de notre institution. Comme nous le savons tous, aujourd’hui, cette pratique ne relève plus que d’un passé triste de notre management universitaire. Sur le plan académique, le renforcement du capital humain par la formation des membres du personnel a également retenu notre attention et porte actuellement des fruits. D’une vingtaine des professeurs en 2014, l’Université Catholique de Bukavu en compte 53 qui sont permanents à ce jour. Deux autres qui viennent de finir leur thèse sont attendus pour les prochains mois. S’agissant de la diversification et du développement de l’offre de formation, deux Facultés – Sciences sociales ainsi que l’architecture et urbanisme – et l’Institut Supérieur de Paix et Réconciliation ont été créés. Au sein d’anciennes Facultés, les offres de service ont été étoffées afin de mieux répondre aux problématiques du moment. A la Faculté des Sciences, une filière de réseaux et télécommunications a été intégrée au sein du département de l’informatique, et le département de l’environnement a été ajouté. Les offres de service au troisième cycle ont été améliorées et développés grâce aux partenariats divers de l’Université. En vue de l’amélioration de la qualité des services, l’Assurance Qualité a été développée et constitue actuellement une référence dans la province. A travers divers projets et suite aux initiatives individuelles, la recherche a été encouragée et plusieurs publications des acteurs de l’Université Catholique de Bukavu s’imposent dans les revues locales et internationales. De la coopération. Ne pouvant pas évoluer à vase clos en plein vingt et unième siècle, l’Université Catholique de Bukavu fait actuellement partie d’un réseau vaste et diversifié des partenaires. La coopération institutionnelle, durant notre mandat, a été encouragée sur tous les plans : la formation, la recherche et l’accompagnement institutionnel. Il s’est agi de fidéliser les partenaires traditionnels et de signer, en fonction des besoins conjoints, de nouveaux accords de collaboration. La liste n’étant pas exhaustive, je m’en vais ici citer quelques partenaires, organisations, universités et autres, qui ont joué un rôle considérable à nos côtés durant mon mandat : RUFORUM, Université Cheik Anta Diop de Dakar, Université d’Abomey-Calavi, Université du Burundi, l’Association des Universités et Instituts Supérieurs Catholiques du Congo (ASUNICACO), l’Association des Universités et Instituts Supérieurs Catholiques d’Afrique et de Madagascar (ASUNICAM), 3 Girafes, ARES, Communuaté Sant’Egidio, Institut de Hautes Etudes Commerciales (ICHEC/Bruxelles), KU Leuven, VLIR/UOS, Porticus, UCL, Université d’Anvers, Université de Pavia, AUF, FIUC, Banque Mondiale, SENAREC, etc. Que ces institutions trouvent ici l’expression de notre gratitude. Toujours sur le plan de la coopération, nous avons engagé depuis peu des travaux de revisitations des accords de collaboration pour une plus grande utilité pour l’Université. D’autres accords étant en cours de négociation, mon successeur est prié de les amener à bon port. Je cite ici les contacts entamés avec l’Université de Mahajanga de Madagascar en vue d’ouvrir une filière de dentisterie à la Faculté de Médecine, l’Université de Limpopo de l’Afrique du Sud en vue d’une collaboration avec la Faculté de Sciences sociales, l’Université du Rwanda et l’Institut Polytechnique de Turin en vue d’une collaboration avec la Faculté d’Architecture et Urbanisme, et bien d’autres. Sur le plan de l’amélioration de la bonne image, notre mandat a vu le Ranking classer l’Université Catholique de Bukavu entre le 4è et la première place en République démocratique du Congo. Ceci étant fonction de l’appréciation des évaluateurs indépendants des services, jugés excellents, offerts par l’Université dans le domaine de l’enseignement et de la science. Cette bonne image a été sauvegardée grâce aux publications scientifiques, aux outils d’évaluation du travail fourni aux tiers, à la bonne présence de l’Université dans les salons dédiés à la science à travers le monde. Des contraintes majeures En dépit des menaces, dont je peux citer au moins trois parmi les plus majeures, l’Université a su résister durant mon mandat à sortir chaque fois victorieuse. D’abord, l’effondrement des structures de microfinance. Cette situation a laissé des milliers des familles dans une situation financière très précaire, entrainant des difficultés de recouvrement pour l’Université qui jusqu’à présent, fonctionne plus de 90% par les frais supportés par les parents. Grâce à d’autres partenaires du secteur bancaire qui nous ont prêté main forte en nous accordant des facilités financières, mais également au sacrifice des membres du personnel, nous avons pu survivre et développer notre chère Université. C’est ici l’occasion d’adresser un remerciement à la Bank of Africa (BOA) pour son appui combien utile et grâce auquel chaque membre de notre personnel peut demander un crédit, quelque modeste soit-il pour initier un projet de son choix. Ensuite, la dépréciation du franc congolais ayant condamné les ménages qui avaient survécu à la crise des microfinances. Enfin l’instabilité politique, avec toutes ses conséquences fâcheuses que nous connaissons tous. Les efforts fournis afin d’obtenir la prise en charge du personnel de l’Université par l’Etat, ont été amoindris à plusieurs niveaux au regard des mutations entrainées par les tensions politiques. A ce jour, nous avons entrepris de nouvelles démarches dans le même sens et prions pour qu’elles aboutissent. Elles nous permettront de répondre à d’autres défis liés à la vision de grandeur que nous souhaitons pour notre Université. Enfin, un mot de remerciement. C’est ici le moment de remercier tous ceux qui m’ont porté dans leurs prières et tous ceux qui ont œuvré à mes côtés pendant ces huit longues années. Je remercie les membres du Conseil d’Administration pour le travail d’équipe abattu durant ce mandat. Excellence, Monseigneur l’Archevêque, Grand Chancelier et Président du Conseil d’ Administration, je ne vous remercierai jamais assez. Les raisons sont innombrables. Le seul souci de me voir porter haut cette institution, œuvre de l’Eglise dont vous avez le leadership, me pousse à vous remercier pour ces interminables heures de travail accordées au bien-être de l’Université Catholique de Bukavu. Je tiens à remercier mes pairs, les membres du Conseil académique et scientifique qui avaient décidé de me confier cette lourde charge. Ils avaient cru en mes capacités de gestion et de leader, ils ont parcouru le même chemin que moi, chacun en accomplissant les tâches qui étaient les siennes en quête de l’idéal pour notre Université. Aux collègues du Comité de direction, travailler avec vous a toujours été un moment d’apprentissage en dépit de nos connaissances respectives. Merci de m’avoir accompagné dans cette noble mission. Aux membres de l’Université, chers professeurs, chefs de travaux, assistants, étudiants, membres du corps administratif, technique et de surface, travailler avec vous, dans les multiples contraintes que j’ai précédemment décrites, a créé une culture dont nous pouvons tous être fiers. Il s’agit de la culture universitaire, du travail en équipe, qui nous a permis de remonter pentes et collines, de remonter des vallées où les difficultés diverses nous ont entrainées, de rêver même au-delà de nos capacités. La preuve, trente ans après, nous pouvons être fiers de l’Université que nous avons érigée au cœur de l’Afrique, grâce à cette détermination désintéressée. Toute la communauté vous sera reconnaissante. Même si ceci peut paraître comme une répétition, j’aimerais réitérer un mot de remerciement particulier aux amis de l’UCL et de Liège, à savoir les professeurs André Vincent, René Fiasse (Ils ont consacré leur temps de retraite au développement de la Faculté de Médecine par la formation de qualité supérieure des médecins et l’équipement de l’HPGRB) et Hervé Reychler (dont la présence à l’HPGRB a permis de venir au bout de cas de chirurgie maxillo-facial compliqués), Kindja Nyamugabo, Charles Pilipili et Battisti Oreste (Grâce aux enseignements de pédiatrie prodigués par Oreste, le département de pédiatrie est en train de revêtir une belle robe). Pour les moments de faiblesse, pour les tensions qui ont momentanément fragilisé notre harmonie, je vous prie de bien vouloir recevoir mon pardon. Au-delà de notre bonté naturelle, l’humain a toujours présenté des faiblesses. La preuve, cela ne nous a pas empêché d’œuvrer ensemble, parfois dans la divergence d’opinions mais pour une fin commune : le développement de notre Alma mater. Excellence Monseigneur l’Archevêque François Xavier Maroy Rusengo, Président du Conseil d’Administration et Grand Chancelier de l’Université Catholique de Bukavu ; Excellence Monsieur le Gouverneur de Province ; Messieurs les membres du Conseil d’Administration de l’Université Catholique de Bukavu ; Mesdames, Messieurs les Députés et Ministres provinciaux ; Mesdames, Messieurs les membres du Corps académique et scientifique de l’Université Catholique de Bukavu ; Chers Parents ; Chers étudiants ; Distingués invités, tout protocole respecté ; Je ne pars pas. Je demeure investi au sein de l’Université comme formateur et disposé à apporter ma modeste expertise lorsque cela sera nécessaire. Fier d’avoir accompli un devoir au profit de ma communauté, certain d’avoir contribué au développement de notre Université, je peux m’estimer heureux. Grâce à l’intercession de la Sainte Vierge Marie ainsi que de Saint Albert Le Grand, le patron de l’Université, qu’il plaise à Dieu de renouveler à mon successeur l’esprit d’initiative, de sacrifice et du travail bien fait afin que notre Université réalise les succès que nous n’avons pas pu atteindre. Je vous remercie pour votre attention. Share: UCB Previous post Doctoral Scholarship Opportunity in China. 14/05/2020 Next post admissions 21/05/2020