L’exploitation minière est endémique dans les aires protégées à l’est de la RDC, telles que dans la réserve naturelle d’Itombwe, le parc national de Kahuzi-Biega et la réserve de faune à okapis. La plupart de ces mines sont exploitées artisanalement. Cependant, ces dernières années, on a constaté une forte augmentation de l’exploitation minière semi-industrielle dans ou tout près des aires protégées, souvent par des entreprises étrangères.

Cet atelier, qui présente les résultats d’un projet des recherches financé par the United States Institute for Peace (USIP), vise à analyser les causes et conséquences de l’exploitation minières dans les aires protégées, y compris l’impact sur la conservation de la nature et les dynamiques de conflit. En outre, on discutera sur les pistes de solution et les défis par rapport à mettre ces solutions en œuvre. Pourquoi est-ce que l’exploitation minière­­ –officiellement interdit dans les aires protégées–est si répandue dans ces zones à forte biodiversité ? Faudrait-il mettre fin à cette exploitation et si oui, comment?  Pourquoi est-ce que les efforts de mieux réguler l’exploitation semi-industrielle ont jusqu’là largement échouées ?

Panélistes :
Judith Verweijen, Université de Groningen
Pascal Chakirwa, UCBukavu
Romain Lwaboshi, ISDR Bukavu

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